Interview: Hélène Goffart - Dans l’air d’autan

Ton texte aborde de nombreux thèmes allant de la maladie à la mort, en passant par l’amour et l’art. Est-ce difficile de parler dans un même roman de sujets plutôt légers et d’autres que l’on juge souvent très difficiles ? Est-ce que tu as eu à faire des recherches sur certains d’entre eux ? Quel message cherches-tu à passer avec cette fresque qui, au final, représente un peu la société dans sa diversité ?

Je sais que souvent, les auteurs aiment faire passer un message. Cela va paraître peut-être très prosaïque, mais ce n’est pas mon cas. Ce que j’aime, ce que je veux faire, c’est simplement raconter une histoire. Il n’y avait pas de volonté de diversité pour la diversité… Simplement, lorsque j’ai imaginé le récit, j’avais besoin de certains personnages. D’autres, tels que Nathalie, la compagne de Philippe, sont apparus en cours d’écriture, car le personnage évoluait dans ce sens-là.

Quant aux sujets plus difficiles comme la mort ou la maladie, je ne les trouve pas particulièrement complexes à aborder. À bientôt cinquante ans, j’ai assez de bouteille pour en parler frontalement.

Pour le reste, je m’appuie sur des ...