Interview: Philippe Catté - Tordre le cou des poulets

Votre roman est une réécriture du western. Pourquoi ce choix ? Qu’est-ce que vous aimez dans le western ? A-t-il été compliqué d’écrire du western en plein cœur des Vosges ? Quelles ont été vos difficultés dans cette adaptation un peu insolite ?

J’ai été très marqué par un vieux film avec Lino Ventura, Bourvil, Marie Dubois… Les Grandes Gueules. Je l’ai vu au ciné-club de mon village au siècle dernier… Une histoire de scierie dans les Vosges, dont je trouve qu’elle a les caractéristiques d’un bon vieux western. Ça fait plus de 50 ans et les images étaient toujours dans un coin de mon cerveau. Il a suffi de remettre la machine en route.

Après, ça devient facile. Il faut un saloon, des diligences, des éleveurs en colère, des individualistes qui ne craignent pas la violence, des villageois qui veulent se défendre des prédateurs, de grandes compagnies voraces…

On trouve ça partout. Dans mon cas, le saloon est une brasserie, les diligences des 4×4 etc…

J’y ai ajouté la beauté des ...